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L'irrésistible ascension de Moïse Katumbi

Le réalisateur

TM

BIOGRAPHIE

Cinéaste, photographe, enseignant et journaliste, des mines de charbon aux prisons, du Brésil et du Maghreb à l'Afrique noire, Thierry Michel dénonce les détresses et les révoltes du monde, mêlant parfois fiction et réalité. Il v est l’auteur de nombreux films internationalement reconnus, primés et diffusés.

 Thierry Michel est né en 1952 à Charleroi en Belgique dans une région industrielle surnommée le « pays noir ». A 16 ans il engage des études de cinéma à l’institut des arts de Diffusion, à Bruxelles. Il y vit les derniers bruissements de mai 68 et l’agitation étudiante, prélude à un engagement politique, dans les engrenages militants et lyriques de l’époque. Au bassin minier et sidérurgique de son enfance, il réalise ses premiers films documentaires «  Pays Noir, Pays Rouge » et « Chronique des saisons d’hiver ». Il y réalise également son premier long métrage de fiction «  Hiver 60 » qui raconte la grande grève insurrectionnelle belge de 1960.

 Peu après, alternant documentaires et fiction, il entre une caméra poignante et complice dans les murs d’une prison pour son film « Hôtel particulier », un hymne à la liberté au cœur de l’enfermement. Ensuite, après ces années d’une quête d’identité et d’enracinement régional et politique, Thierry Michel part vers d’autres continents à la recherche d’autres solidarités, d’autres utopies. Dans ce Maroc profond qui l’a toujours attiré, il réalise son deuxième long métrage de fiction «  Issue de Secours », une œuvre poétique et mystique au cœur du désert.

 A la fin des années 80, il opère un retour au réel avec le Brésil bouleversant les gosses de rue et des favelas (bidonvilles) qu’expriment les émouvants « Gosses de Rio » et «  A fleur de Terre ». Il y découvre la culture noire, cette culture qu’il va approfondir au Zaïre avec son célèbre et plusieurs fois primé  « Zaïre, le cycle du Serpent », un portrait impitoyable de la nomenclature et des laissés pour compte de la société zaïroise.

 Bref retour au pays, il y filme un ministre déchu au cœur d’un scandale politico-policier qui ébranle profondément la Belgique «  La Grâce perdue d’Alain Van Der Biest » avant de reprendre son sac à dos et d’aller interroger le bien-fondé de la charité armée internationale avec «  Somalie, l’Humanitaire s’en va-t-en guerre ».

 Quelques mois plus tard, il repart au Zaïre pour y réaliser un film sur l’héritage colonial et la présence blanche dans ce pays après 35 ans d’indépendance, « Les Derniers Colons ». Quelques jours après son arrivée, il est arrêté, incarcéré et expulsé du pays. Son matériel saisi, il termine son film grâce à ses archives personnelles et aux images tournées lors des repérages. Il réalise un documentaire sur le rapport historique entre Zaïrois et colons blancs durant ces 35 années d’indépendance du Congo/Zaïre, «  Nostalgie post-coloniale ».

 Après quoi, il repart pour l’Afrique réaliser une œuvre majeure « Donka, radioscopie d’un hôpital africain ».  Ce tragique portrait humaniste et sans concession de l’hôpital de Conakry en Guinée obtiendra les plus grandes distinctions tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Toujours entraîné dans le sillage de l’Afrique, Thierry Michel engage, après la chute du dictateur Zaïrois, la réalisation d’un documentaire historique qui n’est pas sans rappeler les grandes tragédies shakespeariennes : «  Mobutu, Roi du Zaïre ».

 Il découvre ensuite la République Islamique d’Iran, dans l’un des berceaux de l’islamisme intégriste et y réalise « Iran, sous le voile des apparences ». L’œil du cinéaste y capte la ferveur religieuse des uns qui contraste si violemment avec le désir de liberté des autres. Sélectionné dans les grands festivals, à nouveau il glane de nombreuses distinctions internationales.

 Thierry Michel remonte ensuite le fleuve Congo et voyage à nouveau dans l'histoire, la mémoire et le destin de l'Afrique. Cheminement personnel vers la source et les origines de ce pays, il continue avec "Congo River" sa quête de lumière et de ténèbres, porté par le désir de remonter dans le mystère et les profondeurs de sa forêt équatoriale et de son fleuve majestueux.

 Ce sera ensuite une plongée dans les mines africaines au cœur des multinationales avec son dernier film "Katanga Business". Une parabole sur la mondialisation qui prend la forme d’un thriller économico-politique sur fond de violence sociale.

 Insatiable de curiosité, Thierry Michel n’arrête pas depuis plus de 30 ans de filmer les visages qui peuplent la « réalité sublimée » de sa caméra à travers le monde. « Les clés sont les mêmes, ici ou là-bas. Les distances avec l’autre s’abolissent. L’homme est le même partout, les pulsions de vie et de mort s’affrontent de façon identique. Et je n’ai pas fini de chercher. »

 Thierry Michel est aujourd’hui professeur. Il enseigne le cinéma à l’Institut des Arts de Diffusion et l’Université de Liège en Belgique et dirige de nombreux séminaires sur l’écriture et la réalisation de films documentaires de par le monde.

 


 

Analyse d’une œuvre et d’un parcours.

Thierry Michel, témoin actif et engagé

Par René Michelems

 

Le doute n’est plus possible, après un quart de siècle  et une quinzaine de films rigoureux, fulgurants, abrasifs, : il faut saluer aujourd’hui en Thierry Michel le chef de file évident d’un cinéma documentaire belge axé sur l’engagement, le politique et la réflexion vigilante sur le réel. Un créateur qui s’est voulu sans cesse le témoin actif de son époque, toujours l’esprit en bataille contre l’indifférence, l’iniquité admise ou les impasses du désespoir.

 Pour Thierry Michel, la caméra est avant tout un instrument d’approche de la réalité : il filme au plus près du vécu et des gens, lézardant les clichés et les mensonges, choisissant son camp sans tricher à travers des films-cris, des films-colère qui refusent les facilités ou la résignation. Par ailleurs, son intransigeance reste toujours soumise à la qualité de la forme et du langage : chez lui, l’éthique ne s’éloigne jamais d’une esthétique, le montage refuse le simple reportage pour une approche plus fraternelle du monde.

 Au service de cet engagement, Thierry Michel a parcouru quatre continents et emprunté bien des routes. Au départ, après une série de travaux pour la télévision où déjà il affûtait ses armes, il aborde le long métrage en 1981 avec sa « Chronique des saisons d’acier », où les victimes de la crise de la sidérurgie liégeoise s’interrogent sur la récession et le chômage, les restructurations d’usines et le désarroi des travailleurs aux rêves bafoués. Et entre deux passages par le film de fiction, l’un « Hiver 60 » qui évoque le triste souvenir des grèves sauvages de cette année-là, préludant au déclin d’une Wallonie sinistrée ; l’autre « Issue de Secours », qui suit à la trace l’errance initiatique d’un Belge à travers le Maroc après la mort d’une femme aimée. Il réalise en 1985 un prodigieux document sur la vie carcérale,  « Hôtel particulier », où quelques détenus retors sont scrutés et interpellés par une caméra-scalpel, qu’ils cherchent sans cesse à amadouer pour imposer leur vérité aux spectateurs.

 Puis viendront les années 90, ponctuées par les tournages lointains de Thierry Michel en Amérique Latine et au Zaïre, en Somalie, et en 2003 en Iran. C’est le moment de préciser sa conception du cinéma documentaire, de son approche du concret, du réel, avec ses étapes et ses enjeux toujours aléatoires. Lorsqu’un sujet lui parait important, Thierry Michel sa lance d’abord dans un repérage d’immersion, accumulant notes et rencontres, photographies et enquêtes de terrain. En pleine disponibilité, sans présupposé rigide, il thésaurise des données enregistre des images vidéo, se laisse surprendre ou même agresser par les impondérables du réel. De retour en Belgique, une structure générale se dessine, une sélection s’opère dans ce flux d’éléments et quelques personnages, quelques moments clés deviennent indispensables à ses yeux pour refléter au mieux les idées et les émotions qu’il veut faire partager.

 Ensuite, c’est le tournage sur les lieux, avec l’accord et la complicité des gens du  pays, qui seront mis en situation pour revivre, cette fois devant une caméra, leur quotidien et ses problèmes. C’était déjà la démarche de Robert Flaherty, dans « Nanouk » ou d’Henri Storck dans «  Borinage » : brouiller les strictes frontières entre réalité et fiction pour atteindre la vérité, une vérité certes rejouée par le tournage, mais où le plus souvent une improvisation, une intonation, un regard, un geste imprévu sont captés miraculeusement par la caméra, traduisant une réalité sur le vif qui serait à jamais perdue sans le recours au cinéma. Mieux que dans les reportages d’actualité, se voulant simple information, des émotions à fleur de peau peuvent ici surgir et être surprises par le cinéaste, gonflant d’humanité et de présence des personnages rendus soudain plus proches par ces moments de vérité. Enfin, un minutieux montage viendra affiner cette matière brute, pour donner vie à une reconstruction efficace du vrai.

 Le résultat est là, flagrant, sur la toile blanche de nos souvenirs. C’est le diptyque  brésilien de « Gosses de Rio » et « À Fleur de Terre », avec la misère et la vie disloquée des enfants en détresse dans les favelas, et que vont tenter d’atténuer quelques non résignés refusant le désespoir. Ce sont « Les Derniers Colons », en 1995, largués par l’Histoire dans un ex-Congo belge à la dérive, filmé par Thierry Michel avec ses échecs sous terrains, de la colonisation à l’indépendance – ce qui lui vaudra, par ailleurs, d’être emprisonné et expulsé du Zaïre par les sbires de Mobutu. Un Mobutu qu’il dénoncera férocement dans deux autres ouvrages : «  Le Cycle du Serpent », un démontage rigoureux des magouilles et de la corruption dans un pays en phase de décomposition avancée et, surtout, en 1999 dans son «  Mobutu, Roi du Zaïre », un magistral travail de montage issu de 950 heures d’images, souvent inédites, d’actualités, de films de propagande, ou d’interviews anciennes et récentes, qui allait triompher dans le monde entier, au cinéma comme à la télévision, avec son portrait shakespearien d’un monarque post-colonial, tressant savamment son écheveau de violences et d’injustices, jusqu’à sa mortifiante déchéance.

 On pourrait évoquer encore « Donka, radioscopie d’un hôpital africain », que Thierry Michel tourna en Guinée en 1996 à la demande de « Médecins sans frontières » et où le cinéaste a filmé, en témoin effaré, l’accablante réalité de la situation sanitaire dans le Tiers Monde.

 Ou encore son témoignage en 2003 sur un pays souvent stéréotypé par les actualités télévisées, et dont il a voulu découvrir sur place une réalité moins simpliste : « Iran sous le voile des apparences ».  le cinéaste oppose la théocratie des mollahs intégristes à la foi sincère, à la contestation intellectuelle et étudiante, au rôle trop étouffé des femmes, bref aux indices souvent éludés d’un pays tiraillé entre ses contradictions . 

 Et cette collaboration va continuer en 2004, puisque Thierry Michel est reparti au Zaïre vers une nouvelle aventure : le film s’appellera «  Congo river », le fleuve Congo devenant le fil conducteur d’une réflexion (et là, je cite) «  sur l’Afrique au plus profond de sa culture et des ses traditions (…) : je souhaite montrer qu’au-delà des ténèbres et des forces de mort, il y a aussi la vie, le bonheur, celui des rituels, des chants, des danses ». Le film alternera images du passé et du présent, grâce à un important travail d’archives, et comportera deux versions, l’une normale pour le cinéma, l’autre de trois fois 55 minutes pour la télévision.

 L’empathie profonde avec l’Afrique va se confirmer, lorsque Thierry Michel reprend le départ vers un nouveau périple au  Zaïre : « Congo River », la longue remontée du fleuve et de ses rivages devenant ici le fil conducteur de sa réflexion. Une odyssée aventureuse sur une barge itinérante trimbalant gens, bêtes ou colis au gré des escales et des imprévus, à la rencontre d’une Afrique noire pitoyablement sinistrée dans son économie, ses mines, ses hôpitaux ; et où seuls les paysages luxuriants, l’épanchement végétal, la majesté du fleuve et, par-dessus tout, l’énergie vitale du peuple congolais apportent un peu de lumière et de confiance, au-delà des ténèbres.

 Et après « Congo River », sorti en 2006, ce sera  une nouvelle incursion plus au Sud, à la découverte du « Katanga Business » (2009) . Dans cette région grande comme la France, les colossales richesses minières en cuivre et en cobalt ont déclenché la ruée  des multinationales et des mafias en tout genre vers cet Eldorado rongé par la corruption et les magouilles. Tandis que quelques techniciens belges tentent de réhabiliter les industries d’antan, des entrepreneurs peu scrupuleux venus du monde entier (et de Chine, plus férocement) s’affrontent pour le dépeçage du Katanga, exploitant les Noirs et les creuseurs artisanaux à un rythme effréné, spoliant économiquement la région sous le signe de la haute finance et de la mondialisation. La caméra dérangeante de Thierry Michel enregistre ce thriller néocolonial et tente de débroussailler ce vaste réseau d’intérêts contradictoires : soupesant le pour et le contre, il donne la parole aux industriels comme aux exploiteurs , au Président charismatique comme aux ouvriers sous-payés , avec une lucidité amère qui ne rejette pas les raisons d’espérer quand même .           

 Parenthèse belge en marge de la longue saga africaine,  « Métamorphose d’une Gare »  est le récit , filmé progressivement tout au long d’une décennie, de la construction de la nouvelle gare des Guillemins, à Liège : un chantier d’une rare envergure, mis en œuvre par l’architecte Santiago Calatrava. Au-delà d’une simple chronique des travaux en cours, Thierry Michel

décrypte au jour le jour les écueils et les enthousiasmes d’une telle aventure : les projets visionnaires de Calatrava face au pragmatisme des entreprises, les tensions officielles face à des choix trop innovants, l’artisanat méticuleux des ouvriers face au stress des exigences, le désarroi des riverains face à une gare pharaonique aux alentours encore inachevés. Toujours à l’affût, le cinéaste capte impavidement la lente élaboration d’une œuvre prodigieuse qui marquera l’histoire de Liège, du projet utopique à l’inauguration festive de septembre 2010.

 Bref, de quoi aiguiser notre attente, en souhaitant bonne route à Thierry Michel pour les années à venir. Car tout le monde a bien compris que le « prix d’hommage  de la SCAM» n’a rien d’un rituel terminal comme on en gratifie solennellement les créateurs ou les artistes au terme de leur route. Et le jeune futur sexagénaire nous réservera encore, c’est certain, bien d’autres occasions de nous faire rêver, de nous faire réfléchir, de nous faire aimer.

 Mais tandis que Thierry Michel prépare déjà sa prochaine aventure, comment ne pas rendre hommage à Christine Pireauxà celle qui lui fut associée durant toutes ces années à comme productrice  et comme compagne  qui partagea avec lui l’essentiel de cette longue trajectoire ?  C’est sa maison de production liégeoise des « Films de la Passerelle » qui a régulièrement pris en main les difficultés pratiques et les absurdités contraignantes que connaissent d’ordinaire les réalisateurs , et elle l’a fait avec brio et passion à tous les stades de la préparation, du tournage et de la diffusion.  Au final, un indomptable duo de choc, qui - on peut en jurer sans crainte - nous fera voguer encore à la découverte d’autres rivages !

                                                                                             René Michelems

1.04.2010

 

FILMOGRAPHIE

Cinéaste, photographe et journaliste, des mines de charbon aux prisons, du Brésil et du Maghreb à l'Afrique noire, Thierry Michel dénonce les détresses et les révoltes du monde, mêlant parfois fiction et réalité. Né le 13 octobre 1952 à Charleroi en Belgique, dans une région industrielle surnommée “Le Pays Noir”, Thierry Michel engage à 16 ans des études à l'Institut des Arts de Diffusion, à Bruxelles. En 1976, il entre  à la télévision belge où il réalise de nombreux reportages de par le monde. C'est ensuite le passage au cinéma. Il va alterner deux longs-métrages de fiction et de nombreux documentaires internationalement reconnus, primés et diffusés. Parmi ceux-ci "Gosses de Rio", "Zaïre, le cycle du serpent", "Donka, radioscopie d’un hôpital africain", "Mobutu, roi du Zaïre", "Iran sous le voile des apparences", « Congo River », « Katanga Business », « l’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? ». Thierry Michel est aujourd’hui professeur et enseigne le « cinéma du réel »  à l’Institut des Arts de Diffusion et à l’université de Liège. Il est l’auteur de deux livres de photos/texte sur l’Afrique et dirige également de nombreux séminaires sur l’écriture et la réalisation documentaire de par le monde. 

 

En projet :

 "Mékong River"

Long-métrage documentaire 90 min

 

Productions terminées :

 “Moise Katumbi, lord of Katanga” 2013

Long-métrage documentaire 90 min

 

 “L’affaire Chebeya , un crime d’Etat” 2012

Moyen-métrage  documentaire  60 min

"L'affaire Chebeya, un crime d'Etat ?" (2012)

* Grand Prix, FESTIVAL 2 VALENCIENNES (France)

* Grand Prix, FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DES DROITS DE L'HOMME 2012 DE PARIS (France)

* Prix du Public, AFRIKA FILM FESTIVAL (Belgique)

* Mention Spéciale du Jury, FESTIVAL "VUES D'AFRIQUE" (Canada)

* Mention Honorable, SAN FRANCISCO BLACK FILM FESTIVAL (USA)

* Prix Maurice de Wilde, DE GROENE BELGO DOC (Belgique)

 

 "Katanga, la guerre du cuivre"  2010

Long-métrage documentaire 90 min

 

"Métamorphose d’une gare" 2010

Long-métrage documentaire 80 min

 

" Sœur Sourire, les coulisses d’un tournage" 2009

Moyen-métrage documentaire 52 min

           

"Mines de tracas au Katanga" 2009

Moyen-métrage documentaire 52 min

 

"Fétiches et Minerais" 2009

Moyen-métrage documentaire 26 min

 

"Katanga Business"  2009

Long-métrage documentaire 120 min

 

"Congo River" 2005

Long-métrage documentaire 120 min

* Prix Meilleur Film d’Art et d’Essai – Festival de Berlin (Forum)

* Prix meilleur long métrage documentaire au 20ème Festival inter. du cinéma Acadie – Canada

* Prix du public au 11ème  Afrika Film festival –Leuven – Belgique

* Prix de la province du Brabant Flamand

* Prix au 38ème festival inter. du film maritime, d’exploration et d’environnement Toulon – France

Ancre de Bronze

Prix « François de Roubaix » pour la musique

Prix RTL - Meilleur commentaire

 

"Iran, sous le voile des apparences" 2002

Long-métrage documentaire

* Grand Prix au Festival du "Documentaire de création européen" de Strasbourg (France) 

* Official Selection of the Golden Gate Awards Competition. San Francisco –USA

* Prix Joseph Plateau – meilleur documentaire belge 01/02 - Gand, Belgique

* Coq de Cristal : Prix décerné le Parlement de la Communauté française – Belgique 2002

* Ezio Croci : prix du meilleur Film, Filmondo,  Milan – Italie

* Mention d'honneur Festival international du film documentaire Tel-Aviv (docaviv) Israël -2002

 

"Mobutu, roi du Zaïre " (1999)

Long métrage documentaire

Histoire d'un destin exceptionnel fait d'ambitions et de grandeurs, de trahisons et de lâchetés. Histoire d'un personnage digne des grandes tragédies shakespeariennes.

* Mention d'honneur "Vues d'Afrique" Montréal (Canada)

* Nominé par IDA Los Angeles (USA)

* Mention spéciale  à  l'European Film Academy  Berlin (Allemagne)

* Présentation par Riz Khan de Thierry Michel sur CNN "émission Q&A"

 

"Donka, radioscopie d'un hôpital africain " (1996)

Long métrage documentaire

Le film interroge l'état des structures hospitalières africaines et témoigne de la lutte de médecins décidés à relever le défi de la santé publique dans l'Afrique d'aujourd’hui.

* Meilleur producteur européen documentaire, Vue sur les Docs Marseille (France)

* Golden Spire Winner au Golden Gate Awards, San Francisco (U.S.A.).

* Meilleur documentaire international, "Hot Docs", Toronto (Canada)

* Meilleur film, Festival "Hot Docs"  de Toronto (Canada)

* IDA Award, Festival International de Los Angeles (USA)

* Prix du meilleur film d'éducation pour la santé, Festival du Film Médical (Belgique)

 

"Nostalgies post-coloniales " (1995)

Moyen métrage documentaire

 

"Les Derniers Colons " (1995)

Moyen-métrage documentaire

Aventuriers, prédateurs, bâtisseurs, ils sont encore quelques milliers, de ce qui fut jadis le Congo Belge. Patrons, missionnaires, hommes d'affaires. Ils ont décidé de rester malgré les violences, le danger, la peur

* Prix Ecrans Nord Sud, "Vues d'Afrique", Montréal (Canada)

* Mention d'honneur, Festival Int. du Film d'Exploration Toulon (France)

 

"Somalie, l'humanitaire s'en va-t-en guerre " (1994)

Long métrage documentaire

 

"La grâce perdue d'Alain Van der Biest " (1993)

Long métrage documentaire

 

"Zaïre, le cycle du serpent " (1992)

Long-métrage documentaire

Au cœur du continent noir, portrait du Kinshasa de la mendicité des marginaux, de la bourgeoisie d'affaires et des dignitaires religieux et militaires. Après trente années d'indépendance et vingt-cinq années de mobutisme …quel avenir pour le Zaïre ?

* Prix spécial du jury au Festival international de Nyon (Suisse)

* Sesterce d'argent au Festival international de Nyon (Suisse)

* Prix du public au Festival international de Nyon (Suisse)

* Médaille d'argent du documentaire à l'URTI Monte Carlo (France)

* Prix Nanook au douzième bilan ethnographique à Paris (France)

* Écran d'Or du festival "Vues d'Afrique" à Montréal (Canada),

* Certificate of Merit au 38ème festival du Film de Cork (Irlande),

* Grand Prix à Filmer à tout prix à Bruxelles (Belgique)

 

"A Fleur de terre " (1990)

Moyen-métrage documentaire

Trois personnages hauts en couleurs, un prêtre, une prostituée, le président d'un comité d'habitants vivant dans les favelas (bidonvilles), miroir de la société brésilienne.

* Mention d'honneur au Golden Gate Awards San Francisco (USA)

 

"Gosses de Rio " (1990)

Moyen métrage documentaire

Rio de Janeiro, Brésil. Luis Carlos dit "Le Rat", Luciano de Souza dit "Le Chinois" adolescents cariocas abandonnés à eux-mêmes.  La mendicité, le vol, la drogue, mais aussi l'amitié, le carnaval.

* Grand Prix du Documentaire à Biarritz (France)

* Meilleur court métrage belge de l'année 89-90 à Gand (Belgique)

* Mention d'Honneur au Golden Gate Awards, San Francisco (USA)

* Mesquite Award Winner au San Antonio Cine Festival  (USA)

 

"Issue de secours " (1987)

Long métrage de fiction

Après le suicide d'une amie marocaine, Alain part sur ses traces dans son pays d'origine.

* Prix de la ville de Salerne (Italie)

 

"Hôtel Particulier " (1985)

Long-métrage documentaire

Six condamnés, enfermés depuis longtemps ou pour longtemps. Une prison.  Fenêtres grillagées, portes claquées, judas.  Le cachot, la cour, la chapelle, la cellule.

* Mention au Festival de Nyon (Suisse)

 

"Hiver 60" (1982)

Long métrage de fiction

1960, le rock, les premiers twists, un hiver rude. Dans les entreprises belges, l'annonce des mesures de régression sociales déclenche une grève sauvage parmi les travailleurs.

* Prix du film social (Belgique)

* Prix Bologne (Belgique)

 

"Chronique des Saisons d'Acier " (1981)

Long métrage documentaire

Sur fond de crise, dans le bassin sidérurgique liégeois, cinq travailleurs appartenant à quatre générations différentes, égrènent le temps, tout au long des saisons de la vie.

 

"Pays Noir, Pays Rouge "  (1975)

Moyen métrage documentaire

 

"Portrait d'un Autoportrait " (1973)

Long métrage documentaire

 

"Ferme du Fir " (1971)

Court métrage documentaire

 

 

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